Expert Comptable Salon de coiffure

Toutes nos ressources à la disposition des professionnels de la coiffure, auto-entrepreneurs et dirigeants de salons de coiffure.

Notre cabinet d’expertise comptable travaille régulièrement avec des professionnels de la coiffure gérant leur propre activité. À ce titre, nous avons acquis une certaine expérience dans ce domaine. Nous avons donc décidé de mettre ces ressources à votre disposition. N’hésitez cependant pas à nous contacter également si vous avez besoin d’aide !

Dirigeantes de salon de coiffure

Vous êtes sur le point de créer votre entreprise de coiffure.

Bienvenue dans le guide indispensable pour lancer et gérer votre activité de coiffure, que ce soit un salon traditionnel ou une prestation à domicile. Ce guide vous fournira les informations essentielles pour réussir, en couvrant les aspects tels que les formations et diplômes nécessaires, les réglementations à respecter, et les options de structure (franchise, salon indépendant, coiffure à domicile).
Nous vous accompagnerons à travers les formalités administratives, les assurances indispensables, et la forme juridique la mieux adaptée à votre projet. Vous découvrirez également comment choisir l’emplacement idéal pour un salon ou à définir votre zone d’intervention si vous êtes coiffeur à domicile.
Nous détaillerons aussi les aspects déterminant pour votre gestion financière avec des conseils sur le budget initial, la fixation des tarifs, les charges fixes et variables, et les obligations fiscales et comptables spécifiques aux coiffeurs.
Ce guide a pour objectif de vous fournir les clés pour construire une activité de coiffure prospère et conforme à la législation et aux exigences de ce secteur d’activité.
Bonne lecture.

Création et lancement de votre activité de coiffure

Pour ouvrir et gérer un salon de coiffure, il est nécessaire de posséder des qualifications professionnelles spécifiques.
Depuis le 9 décembre 2017, en vertu de l’article 131 de la loi n° 2016-1691 du 9 décembre 2016, la profession de coiffeur est soumise aux exigences de l’article 16 de la loi n° 96-603 du 5 juillet 1996, relatif aux qualifications professionnelles indispensables pour certaines activités artisanales.

Pour la gestion d’un salon de coiffure, l’entrepreneur, son conjoint collaborateur, un associé ou un salarié doivent détenir un brevet professionnel, un brevet de maîtrise de coiffure, ou un diplôme équivalent inscrit au RNCP. Pour la coiffure à domicile, un CAP de coiffure ou un diplôme équivalent reconnu par le RNCP est requis.

En l’absence de diplôme, il est possible de justifier de la qualification requise par une expérience professionnelle de trois ans. Cette expérience doit avoir été acquise au sein de l’Union Européenne ou de l’Espace économique européen. Elle peut avoir été obtenue en tant que dirigeant d’entreprise, travailleur indépendant, ou salarié dans le domaine de la coiffure. Cette disposition est stipulée à l’article 1 du décret n° 98-246 du 2 avril 1998 modifié.

Quelles sont les réglementations à respecter ?

Plusieurs textes de lois encadrent les obligations des coiffeurs.

  • Le décret n° 98-848 du 21 septembre 1998, modifié, fixe les conditions d’utilisation professionnelle des produits contenant de l’acide thioglycolique, ses sels ou ses esters.
  • Le décret n° 98-247 du 2 avril 1998, modifié, concerne la qualification artisanale et le Répertoire des métiers.
  • Le décret n° 97-558 du 29 mai 1997, modifié, définit les conditions d’accès à la profession de coiffeur.
  • L’arrêté du 3 décembre 1987, modifié, régit l’information des consommateurs sur les prix.
  • Enfin, l’arrêté du 27 mars 1987, modifié, régit la publicité des tarifs de coiffure.

Tarification des salons de coiffure

Les salons de coiffure doivent afficher clairement les prix des prestations les plus courantes en vitrine et à l’intérieur du salon, conformément à l’arrêté du 27 mars 1987. Pour les salons réservés aux hommes ou aux femmes, au moins dix tarifs TTC doivent être affichés, tandis que les salons mixtes doivent afficher au moins vingt tarifs TTC, dix pour les prestations féminines et dix pour les prestations masculines.
Toute facturation dépassant 25 € TTC doit être accompagnée d’une note détaillée en double exemplaire, l’original étant remis au client. Les tarifs doivent être visibles et lisibles pour garantir la transparence des prix auprès des clients, et les promotions et offres spéciales doivent également être clairement indiquées avec leurs conditions.

Locaux

Les salons de coiffure doivent disposer de locaux appropriés pour accueillir le public. Les locaux doivent être accessibles et conformes aux normes de sécurité et d’accessibilité, notamment pour les personnes à mobilité réduite.
Si de la musique est diffusée dans le salon, une autorisation de la SACEM est nécessaire, ainsi qu’une contribution correspondante.
Les locaux doivent être bien ventilés et éclairés pour assurer le confort des clients et du personnel. Il est important de prévoir des zones spécifiques pour le lavage, la coupe et la coiffure afin d’optimiser l’organisation et le flux de travail.

Règles d’hygiène

Le respect strict des règles d’hygiène comprend plusieurs aspects importants pour un salon de coiffure.
La stérilisation des instruments après chaque utilisation pour éviter toute contamination est impérative, conformément aux directives du Code de la santé publique, notamment l’article R.1311-1.
Le nettoyage régulier des espaces de travail et des équipements doit être effectué pour maintenir un environnement propre et sûr. L’utilisation de produits désinfectants adaptés pour les surfaces et les outils est également requise pour assurer la sécurité sanitaire.
La formation continue du personnel sur les bonnes pratiques d’hygiène et de sécurité, en ligne avec les recommandations de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), est également essentielle pour maintenir des standards élevés.

Schéma sur les règles d'hygiène des salons de coiffures

Démarches Environnementales

Les salons de coiffure doivent aussi s’engager dans des démarches environnementales. Cela inclut le tri et le recyclage des déchets, y compris les emballages, les produits chimiques et les équipements usagés.
La réduction de la consommation d’eau et d’énergie, par exemple en installant des équipements économes en énergie et en sensibilisant le personnel et les clients, est aussi importante. Le choix de produits écologiques et respectueux de l’environnement, tels que des shampooings et des colorations sans substances nocives, est recommandé.
Les salons peuvent participer à des programmes de recyclage spécifiques pour les salons de coiffure, comme ceux qui récupèrent les cheveux pour en faire des filtres à huile ou des matériaux d’isolation.
Enfin, la mise en place d’un plan de sobriété énergétique permet de réduire l’empreinte écologique des activités du salon.
Ces obligations couvrent les principales exigences pour les salons de coiffure, incluant les qualifications professionnelles, la tarification, les locaux, l’hygiène et les démarches environnementales. Cependant, d’autres obligations spécifiques peuvent s’appliquer. Pour une conformité complète, il est conseillé de consulter votre expert-comptable, qui pourra vous guider et vous conseiller.
Pour assurer le succès de votre salon de coiffure et structurer efficacement votre projet, il est également essentiel de préparer un business plan solide. Dans la suite de notre guide, nous vous expliquerons comment élaborer un business plan efficace et les étapes clés pour le réaliser avec succès.

Comment réaliser un business plan pour un salon de coiffure ?

Élaborer un business plan est une étape fondamentale pour l’ouverture d’un salon de coiffure. Ce document ne se limite pas à une simple formalité ; il constitue une feuille de route détaillée qui guide les décisions et les stratégies tout au long du projet. Il est destiné non seulement aux entrepreneurs eux-mêmes, mais aussi aux investisseurs potentiels, aux banques, et à tout autre partenaire financier qui évaluera la viabilité et la rentabilité du projet.

Le business plan se compose de quatre parties clés : la présentation du projet, les opportunités du marché, la vision à long terme avec les risques et les stratégies d’atténuation, et le prévisionnel financier.

Dans la présentation du projet, il est important de définir clairement les services proposés. D’expliquer en quoi votre salon se distingue de la concurrence, et de justifier le choix de votre emplacement en fonction de l’analyse du marché local et de la clientèle cible. N’oubliez pas de présenter votre équipe en soulignant ses compétences et expériences.

Pour définir les opportunités du marché, vous devrez analyser les tendances actuelles et les besoins des clients en vous appuyant sur des données fiables. Expliquez comment vous comptez exploiter ces opportunités à travers des services innovants, une stratégie marketing ciblée ou des partenariats stratégiques.

Concernant la vision à long terme, il est important d’identifier les principaux risques financiers, opérationnels et concurrentiels, et de détailler les stratégies mises en place pour les atténuer. Cela comprend la gestion des imprévus financiers, le recrutement de personnel qualifié, et l’adaptation aux évolutions du marché.

Le prévisionnel financier doit inclure une analyse détaillée des sources de revenus, des politiques tarifaires, des coûts opérationnels et des projections financières. Une planification rigoureuse démontrera la rentabilité et la solidité du projet. Nous vous conseillons de faire appel à un expert-comptable pour vous aider à élaborer des prévisions précises et à optimiser vos coûts.

Pour des conseils détaillés et pour vous aider à structurer efficacement votre business plan, 👉 consultez notre article complet ici. Vous y trouverez des informations approfondies sur chaque section du business plan, ainsi que des recommandations pratiques pour mener à bien votre projet.

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Quel type d’activité : franchise, salon indépendant, coiffure à domicile ?

Le choix du type de salon de coiffure est une décision fondamentale qui influencera non seulement la structure de votre entreprise, mais aussi son fonctionnement quotidien et son positionnement sur le marché. Voici trois options principales à considérer :

Selon l’Unec, les salons franchisés représentaient 20 % des établissements employeurs en 2021. Optant pour une franchise, vous bénéficiez de la notoriété d’une marque établie, ce qui peut faciliter l’acquisition de clients grâce à une visibilité accrue. Les franchisés profitent aussi d’un soutien publicitaire, d’une assistance comptable, juridique et sociale, ainsi que de formations spécialisées.
Ces salons peuvent générer un trafic important et afficher des tarifs souvent plus élevés, en raison de prestations spécialisées comme les extensions de cheveux ou les lissages brésiliens. La vente de produits représente plus de 10 % de leur chiffre d’affaires.
Cependant, il est important de prendre en compte les frais de franchise et les redevances qui peuvent impacter votre budget initial. Vous devrez suivre les normes et procédures de la franchise, ce qui peut restreindre votre liberté créative.

Créer un salon indépendant vous offre une totale liberté pour concevoir votre concept, personnaliser le décor et élaborer vos propres stratégies de marketing. Vous pouvez ainsi proposer des services uniques et adapter l’expérience client selon vos préférences.
Toutefois, cette autonomie comporte des défis : vous devrez construire votre propre marque et attirer des clients sans le soutien d’une franchise, ce qui peut nécessiter un investissement significatif en promotion et en marketing. La construction d’une base de clients fidèle peut prendre du temps, et vous devrez gérer tous les aspects de l’entreprise de manière autonome.

La coiffure à domicile est une option flexible avec des coûts de démarrage généralement plus bas, car elle ne nécessite pas de locaux commerciaux. Ce modèle permet de travailler à votre rythme et d’offrir des services personnalisés directement chez vos clients, ce qui peut être un avantage considérable.
La coiffure à domicile connaît une forte croissance, avec une augmentation de 48,3 % du nombre de structures entre 2015 et 2021.
Cependant, il peut être plus difficile de développer une clientèle stable et de promouvoir vos services efficacement. Ce modèle est particulièrement adapté si vous préférez éviter les frais liés à la location de locaux ou si vous envisagez une activité à temps partiel.

👉 Découvrez davantage d’informations essentielles sur le métier de coiffeur à domicile dans notre article intitulé : Devenir coiffeur à domicile : ce qu’il faut savoir.

Quelles sont les formalités administratives pour commencer mon activité de coiffure ?

Pour ouvrir un salon de coiffure franchisé, commencez par choisir la franchise qui vous convient et signer un contrat de franchise. Ce contrat définira les conditions d’exploitation, les obligations, et les frais associés à l’utilisation de la marque. Ensuite, vous devrez soumettre un dossier de demande à la franchise, incluant votre projet, vos compétences, et votre plan de financement.
L’étape suivante est l’enregistrement de votre entreprise auprès du Centre de Formalités des Entreprises (CFE), en mentionnant le nom de la franchise. Vous devrez également obtenir les permis nécessaires, tels que les permis de construire pour les travaux de rénovation et les autorisations d’ouverture spécifiques à votre local.
Enfin, il est important de souscrire aux assurances obligatoires, telles que la Responsabilité Civile Professionnelle, souvent incluse dans le contrat de franchise. Il est sera aussi nécessaire de vous conformer aux normes et standards imposés par la franchise en matière de design, d’équipements et de produits.

Étapes pour ouvrir un salon de coiffure franchisé

Le gérant d’un salon de coiffure indépendant devra aussi suivre plusieurs étapes administratives indispensables. Cela inclut d’enregistrer votre entreprise en vous inscrivant au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS) via le Centre de Formalités des Entreprises (CFE). Vous devrez choisir le statut juridique approprié, tel que micro-entreprise, entreprise individuelle, EURL, SARL, ou SAS. Ensuite, il est nécessaire de déclarer votre activité auprès de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat (CMA) si vous optez pour un statut d’artisan. Vous devrez également obtenir les autorisations nécessaires pour l’occupation de votre local commercial et, le cas échéant, demander des autorisations pour les travaux de rénovation. Souscrire à des assurances est essentiel, notamment la Responsabilité Civile Professionnelle, et éventuellement une Multirisque Professionnelle pour couvrir les locaux et les équipements. Assurez-vous également de respecter les normes de sécurité, d’hygiène, et de confort exigées pour les établissements recevant du public (ERP).

Les étapes pour créer un salon de coiffure indépendant

Pour démarrer une activité de coiffure à domicile, vous devez d’abord enregistrer votre activité en tant qu’auto-entrepreneur ou créer une entreprise individuelle auprès du Centre de Formalités des Entreprises (CFE). Vous devrez également vérifier les réglementations locales concernant la coiffure à domicile, notamment les éventuelles autorisations ou restrictions imposées par votre commune. Choisissez le régime fiscal approprié, tel que le régime de la micro-entreprise, et inscrivez-vous aux régimes sociaux en vigueur, comme l’URSSAF pour les cotisations sociales. Enfin, pour faire connaître vos services, il est conseillé d’utiliser des canaux de communication efficaces tels que les sites web, les réseaux sociaux, et la publicité locale.

Les étapes pour faire de la coiffure à domicile

Quel type d’assurance pour mon salon de coiffure ?

Lors de l’ouverture et de la gestion d’un salon de coiffure, vous devrez choisir les assurances adéquates pour une couverture complète contre divers risques.

La responsabilité civile professionnelle, bien que non obligatoire, est fortement recommandée pour les professionnels de la coiffure. Cette assurance protège contre les réclamations de tiers, telles que les clients, en cas de dommages ou préjudices causés lors de l’exercice de votre activité. Elle est souvent incluse dans une police de multirisque professionnelle, facilitant ainsi la gestion des assurances.

Une multirisque professionnelle est également facultative mais vivement conseillée. Elle couvre les locaux professionnels, les équipements et les marchandises contre des risques variés comme les incendies, les vols, et les dégâts des eaux, garantissant ainsi la pérennité de votre activité en cas de sinistre majeur.

Concernant la mutuelle santé, elle est obligatoire pour les salariés. L’entreprise choisit la complémentaire santé et en couvre les frais. Pour les travailleurs indépendants, la souscription à une mutuelle pour travailleurs non salariés (TNS) est facultative mais recommandée. Les cotisations versées peuvent être déduites de vos revenus, offrant un avantage fiscal tout en garantissant une couverture santé adéquate.

Si vous utilisez un véhicule dans le cadre de votre activité, une assurance auto est indispensable. Si votre véhicule est déjà assuré pour un usage personnel, veillez à ajouter l’utilisation professionnelle à votre contrat d’assurance, ce qui est généralement possible.

La garantie perte d’exploitation, bien qu’elle soit facultative, est très utile pour protéger financièrement votre salon en cas de sinistre rendant votre établissement temporairement inutilisable. Cette assurance prévoit des indemnités compensant les pertes de revenus durant la période de fermeture ou d’interruption d’activité.

Enfin, la prévoyance est une couverture facultative mais fortement recommandée, surtout pour les travailleurs indépendants. Elle assure des indemnités journalières en cas d’incapacité de travail due à une maladie ou un accident, garantissant ainsi une continuité de revenu durant votre période d’incapacité.

📂 Tableau récapitulatif des assurances pour mon salon de coiffure

Type d’assurance Type d’obligations Type de garanties
Mutuelle santé Obligatoire pour les salariés ; facultative pour les travailleurs indépendants Pour les salariés, la mutuelle est choisie par l’entreprise.
Pour les travailleurs indépendants, elle est à souscrire individuellement et déductible des revenus.
Assurance auto Obligatoire si vous utilisez un véhicule pour l’activité Il est possible d’inclure cette protection dans le contrat d’assurance auto personnel, si applicable.
Responsabilité civile professionnelle Conseillée Elle permet de couvrir les préjudices causés aux tiers. Souvent incluse dans la multirisque professionnelle.
Multirisque professionnelle Conseillée Elle permet de couvrir vos locaux professionnels, équipements et marchandises.
Garantie perte d’exploitation Facultative Cette assurance offre une sécurité financière en cas de sinistre rendant l’activité impossible, avec indemnités sur une période donnée.
Prévoyance Facultative Elle est ​​recommandée pour les travailleurs indépendants ; couvre les indemnités journalières en cas d’incapacité de travail.

Quelle forme juridique pour ouvrir son salon de coiffure ?

Choisir le statut juridique pour votre salon de coiffure est déterminant pour établir la gestion, la responsabilité et la fiscalité de votre entreprise.
Voici un aperçu des principales options disponibles, avec quelques données clés :

La micro-entreprise Idéale pour une gestion simplifiée avec des obligations fiscales et comptables allégées. Les plafonds de chiffre d’affaires sont fixés à 91 900 € pour les ventes de marchandises et à 36 800 € pour les prestations de services. Ce statut, bien qu’avantageux pour les débutants, présente des limitations telles que l’impossibilité de récupérer la TVA sur les dépenses et l’absence de protection sociale comme l’assurance chômage. De plus, il ne permet pas d’associer d’autres entrepreneurs.
L‘entreprise individuelle (EI) Elle offre une grande autonomie décisionnelle, une création rapide et des démarches simplifiées. Les bénéfices sont imposés sur le revenu personnel, ce qui permet une certaine flexibilité fiscale. Toutefois, la responsabilité illimitée peut mettre en péril votre patrimoine personnel en cas de dettes professionnelles, ce qui constitue un point important à considérer.
L’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL) Elle assure une protection accrue du patrimoine personnel grâce à une responsabilité limitée. Elle permet de choisir entre l’impôt sur le revenu ou l’impôt sur les sociétés. Adaptée pour ceux qui souhaitent une protection tout en offrant la possibilité de s’associer, l’EURL nécessite une gestion plus complexe et peut requérir une assistance professionnelle.
La société à responsabilité limitée (SARL) Elle est souvent privilégiée pour les salons de coiffure avec plusieurs associés. En 2021, elle représentait 73 % des sociétés dans ce secteur. Ce statut limite la responsabilité financière au montant des apports et est soumis à l’impôt sur les sociétés. Bien qu’impliquant des formalités administratives et la rédaction des statuts, la SARL est bien adaptée pour les entreprises en groupe.
Si vous envisagez d’ouvrir un salon en famille, la SARL familiale peut être une option à explorer.
La société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU) Elle offre une grande flexibilité dans la gestion et la structuration interne, tout en protégeant le patrimoine personnel grâce à une responsabilité limitée. Ce statut est crédible et professionnel, attirant potentiellement des clients et partenaires, mais implique des formalités plus complexes et des coûts plus élevés. Il est idéal pour les entrepreneurs recherchant une grande flexibilité.
La société par actions simplifiée (SAS) Pour les salons avec plusieurs associés, la société par actions simplifiée (SAS) permet une responsabilité limitée et offre une grande liberté dans la gouvernance. En 2021, les SAS représentaient 24 % des sociétés dans le secteur. Bien que la SAS offre une flexibilité importante dans la gestion, elle nécessite également des formalités administratives et la rédaction de statuts.
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Comment choisir l’emplacement de votre salon de coiffure ou définir votre zone géographique d’intervention en tant que coiffeur à domicile ?

Pour choisir l’emplacement de votre salon de coiffure ou définir votre zone d’intervention en coiffure à domicile, commencez par analyser les caractéristiques démographiques de la zone visée.


Privilégiez les zones urbaines ou périurbaines avec une densité de population élevée, car cela peut offrir plus d’opportunités.
Examinez également la présence d’autres salons dans la région pour évaluer la concurrence ; moins de concurrence facilite souvent l’implantation. Choisissez un emplacement accessible par les transports en commun et avec des places de parking disponibles.


La visibilité depuis la route est également importante pour attirer les passants et augmenter la notoriété de votre salon.
Assurez-vous que le local est en bon état et ne nécessite pas de grands travaux de rénovation. Il est important que le local réponde aux normes de sécurité et aux exigences sanitaires pour éviter des frais supplémentaires.

Pour les coiffeurs à domicile, définissez votre zone d’intervention dans un rayon de 10 à 20 km autour de votre domicile pour optimiser vos déplacements et réduire les frais de transport. Analysez les besoins spécifiques des clients dans cette zone ; une étude récente a montré que 30 % des clients préfèrent les services à domicile pour leur commodité.

La gestion financière d’une activité de coiffeur

Quel est le montant minimum pour ouvrir un salon de coiffure et quelles sont les aides ?

Ouvrir un salon de coiffure nécessite un investissement initial qui varie en fonction de plusieurs facteurs, tels que la taille du salon, son emplacement et le niveau de rénovation requis. En général, le montant minimum pour ouvrir un salon de coiffure est d’environ 10 000 à 20 000 euros, incluant les frais de matériel, d’aménagement et de stock de produits. Ce budget peut augmenter en fonction de la taille du salon, de l’emplacement, et des équipements nécessaires.

Votre plan de financement peut être alimenté par diverses sources et subventions disponibles. Voici les principaux dispositifs mobilisables pour ouvrir votre salon ou soutenir votre activité après ouverture :
Les banques peuvent offrir des prêts spécifiques pour financer votre salon de coiffure, adaptés aux besoins des entrepreneurs dans le secteur de la coiffure.
Au niveau régional, diverses aides sont mises en place, qui varient selon le statut de l’entreprise (artisan, commerçant), sa taille, et les politiques régionales en vigueur. Ces aides peuvent inclure des subventions pour la gestion des déchets, des études d’impact, ou des investissements dans le développement durable, tels que la mise aux normes environnementales ou la transition énergétique.

Les Caisses d’Assurance Retraite et de la Santé au Travail (Carsat) proposent des subventions pour la prévention dans les très petites entreprises (TPE) de 1 à 49 salariés. Ces subventions visent à améliorer la santé et la sécurité des salariés. En 2023, les priorités incluent les risques psycho-sociaux, les troubles musculosquelettiques, et les risques chimiques, ce qui pourrait concerner les salons de coiffure.

L’Agence de la transition écologique (ADEME) et Bpifrance offrent le dispositif Diag Eco-Flux, qui soutient les établissements dans la transition écologique en couvrant jusqu’à 50 % du coût d’un expert. Ce bilan vise à optimiser les flux de matières, la consommation d’eau, d’énergie, et la gestion des déchets. Les établissements de moins de 20 salariés peuvent bénéficier d’un accompagnement gratuit par les chambres de métiers ou de commerce et d’industrie.

Les chambres de métiers et de l’artisanat, ainsi que les chambres de commerce et d’industrie, peuvent offrir des aides pour des diagnostics et des conseils. Le dispositif Envol, développé par CCI France, valorise l’engagement environnemental des PME de moins de 50 salariés avec un label valable cinq ans.

Dans le cadre du Plan de sobriété énergétique, des aides sont également proposées pour l’investissement dans des systèmes d’automatisation et de contrôle des bâtiments, ainsi que pour l’isolation des canalisations d’eau chaude et de chauffage.

Pour garantir la réussite financière de votre salon de coiffure, il est important non seulement de bénéficier des aides disponibles, mais aussi de gérer efficacement vos revenus et vos dépenses. Une fois que vous avez sécurisé le financement nécessaire et maximisé les subventions, il est essentiel de fixer vos tarifs de manière stratégique. Passons donc à la prochaine étape : découvrir comment établir des tarifs compétitifs tout en assurant la rentabilité de votre salon.

Comment fixer les tarifs de son salon coiffure pour être rentable ?

Pour fixer les tarifs de votre salon de coiffure ou de votre activité de coiffure à domicile, il est important de prendre en compte plusieurs facteurs clés. Tout d’abord, une analyse approfondie de vos coûts fixes et variables est nécessaire pour établir une base solide.
Vous devez évaluer vos dépenses totales, y compris les frais de personnel, les coûts de matériel et de location, puis diviser ces coûts par le nombre d’heures de travail prévues chaque mois pour déterminer le coût horaire de base. Ce calcul vous aidera à établir un tarif minimum pour couvrir vos dépenses.
Ensuite, il est essentiel de considérer le marché local et la concurrence. L’analyse des tarifs pratiqués par d’autres salons de coiffure dans votre région vous permettra de positionner vos prix de manière compétitive.
Les prestations de coiffure représentent environ 87 % du chiffre d’affaires moyen d’un salon, avec une répartition importante de 67 % pour les prestations féminines. Le panier moyen pour une prestation est de 49 euros pour les femmes et de 23 euros pour les hommes. Ces chiffres vous fourniront une référence utile pour fixer vos propres tarifs et déterminer votre bénéfice.

En conclusion, pour obtenir des informations complémentaires sur la fixation des tarifs et sur comment optimiser la rentabilité de votre salon ou activité de coiffure à domicile, nous vous recommandons de consulter notre article complet. Vous y trouverez des conseils détaillés et des stratégies pour assurer le succès financier de votre entreprise.

Quelles sont les charges fixes, les charges variables pour un salon de coiffure ?

Pour assurer la rentabilité et la gestion financière efficace de votre salon de coiffure ou de votre activité de coiffure à domicile, vous devrez avoir une bonne connaissance des charges fixes et charges variables liées à votre activité.

Les charges fixes sont les dépenses invariables qui ne fluctuent pas avec le volume d’activité. Elles incluent le loyer, qui représente entre 5 % et 15 % du chiffre d’affaires en fonction de l’emplacement et de la taille du local ; les salaires et charges sociales, qui absorbent environ 55 % du chiffre d’affaires ; ainsi que les frais d’entretien, d’assurances, de comptabilité et d’abonnements, totalisant entre 16 % et 22 % du chiffre d’affaires. Ces charges doivent être couvertes même en période de faible activité.

Les charges variables, quant à elles, varient selon le niveau d’activité. Elles comprennent l’achat de produits de coiffure, les frais de maintenance des équipements, les consommations d’eau et d’électricité, ainsi que les frais liés à la gestion des rendez-vous, comme les logiciels de réservation. Les impôts peuvent aussi être inclus dans cette catégorie, en fonction de leur caractère prévisible ou variable.

Comprendre et bien gérer ces charges est fondamental pour calculer votre seuil de rentabilité, c’est-à-dire le niveau de chiffre d’affaires nécessaire pour couvrir toutes vos dépenses et commencer à générer des bénéfices. Pour des informations plus détaillées sur les charges de votre salon de coiffure, ainsi que des outils pratiques pour évaluer votre rentabilité, consultez notre article complet. Vous y trouverez des explications approfondies sur les charges fixes et variables, ainsi que des conseils pour optimiser la gestion financière de votre activité.

Pour une gestion financière optimale, il est également important de bien comprendre vos obligations fiscales et comptables, comme la TVA applicable et les autres exigences administratives. Découvrez dans notre article complet comment gérer ces aspects essentiels pour maintenir la conformité et optimiser votre rentabilité

Tableaux des charges fixes et variables d'un salon de coiffure

Quels taux de TVA applicable pour les coiffeurs ?

La gestion de la TVA sera déterminante pour la rentabilité de votre activité de coiffeur.
La TVA, ou Taxe sur la Valeur Ajoutée, est un impôt indirect appliqué sur les biens et services, calculé en pourcentage du prix de vente et collecté auprès du consommateur final. Plusieurs taux de TVA existent : un taux standard de 20 %, un taux réduit de 10 %, et un taux super réduit de 5,5 %.

Généralement, les prestations de coiffure comme les coupes et les colorations sont assujetties au taux normal de 20 %.
Cependant, certains produits capillaires et services spécifiques, comme la coiffure à domicile pour personnes âgées ou handicapées, peuvent bénéficier d’un taux réduit de 5,5 %.

Les coiffeurs doivent également choisir un régime de TVA adapté à leur activité.
La franchise en base de TVA, qui permet de ne pas collecter la TVA tant que le chiffre d’affaires est inférieur à 36 800 € (seuil applicable depuis le 1er janvier 2023), peut être intéressante pour les coiffeurs à domicile dont les ventes sont majoritairement effectuées auprès de particuliers. Toutefois, cette option limite la possibilité de récupérer la TVA sur les investissements futurs et les charges externes.

Si le chiffre d’affaires dépasse 39 100 € durant l’année, l’entreprise devient redevable de la TVA dès le mois du dépassement.
Pour ceux dont le chiffre d’affaires est plus élevé, le régime réel normal peut être préférable malgré sa complexité, car il permet de récupérer la TVA sur les achats professionnels.

Pour une compréhension approfondie des taux applicables, des régimes de TVA et des obligations déclaratives, consultez notre article complet.
Vous y trouverez toutes les informations nécessaires pour naviguer dans les complexités fiscales de votre activité de coiffure.

Quelles sont les obligations comptables et fiscales pour mon activité de coiffeur ?

La gestion de la TVA sera déterminante pour la rentabilité de votre activité de coiffeur.
La TVA, ou Taxe sur la Valeur Ajoutée, est un impôt indirect appliqué sur les biens et services, calculé en pourcentage du prix de vente et collecté auprès du consommateur final. Plusieurs taux de TVA existent : un taux standard de 20 %, un taux réduit de 10 %, et un taux super réduit de 5,5 %.

Généralement, les prestations de coiffure comme les coupes et les colorations sont assujetties au taux normal de 20 %.
Cependant, certains produits capillaires et services spécifiques, comme la coiffure à domicile pour personnes âgées ou handicapées, peuvent bénéficier d’un taux réduit de 5,5 %.

Les coiffeurs doivent également choisir un régime de TVA adapté à leur activité.
La franchise en base de TVA, qui permet de ne pas collecter la TVA tant que le chiffre d’affaires est inférieur à 36 800 € (seuil applicable depuis le 1er janvier 2023), peut être intéressante pour les coiffeurs à domicile dont les ventes sont majoritairement effectuées auprès de particuliers. Toutefois, cette option limite la possibilité de récupérer la TVA sur les investissements futurs et les charges externes.

Si le chiffre d’affaires dépasse 39 100 € durant l’année, l’entreprise devient redevable de la TVA dès le mois du dépassement.
Pour ceux dont le chiffre d’affaires est plus élevé, le régime réel normal peut être préférable malgré sa complexité, car il permet de récupérer la TVA sur les achats professionnels.

Pour une compréhension approfondie des taux applicables, des régimes de TVA et des obligations déclaratives, consultez notre article complet.
Vous y trouverez toutes les informations nécessaires pour naviguer dans les complexités fiscales de votre activité de coiffure.

Ce guide vous permettra de mener de matière efficace les premières étapes nécessaires pour être rentable avec votre activité de coiffeur à domicile ou salon de coiffure.
L’expert-comptable est un atout précieux pour assurer la conformité avec la législation en vigueur et optimise la rentabilité de votre activité. En faisant appel à un professionnel, vous gagnez non seulement en tranquillité d’esprit mais aussi en efficacité, vous permettant de vous concentrer pleinement sur votre passion et votre métier.